Pêle-Mêle
Pêle-Mêle
« Pêle-Mêle » titre du tout premier livre retraçant la jeune vie de Christian Lacroix, ainsi que les premiers
temps de la création de sa Maison de Couture, évoquait déjà, lors de sa publication en 1992, toutes les
thématiques qui seraient développées pour créer cet univers Lacroix que nous connaissons aujourd’hui.
Si j’ai emprunté ce joli nom pour en parer notre collection Christian Lacroix Maison 2024, c’est qu’il est
évocateur de la muse de cette saison, la ville où Christian passa ses jeunes années, la ville d’Arles bien sûr. Cité
mille-feuille aux multiples influences, si Arles n’existait pas, la Maison Lacroix n’existerait pas non plus.
C’est pourquoi nous vous proposons cette collection comme un hommage à ce fief du sud de la France qui
nous est si cher. Rude et élégant, fier et jovial, tout en contraste, il est pétri d’histoire, d’ombre et de lumière. »
Sacha Walckhoff, Directeur de la Création
Crédit photo : Philippe Garcia
Partons tout d’abord pour «Trinquetaille »,le quartier multiculturel où Christian Lacroix passa son enfance. Pour l’évoquer, nous avons imaginé un patchwork de boutis piqué d’une multitude de soleils provençaux. Il est imprimé sur un velours de coton, ainsi que sur un papier peint aux teintes de terre cuite.
Trinquetaille
Cotillons
« Cotillons » parle des fêtes de ce quartier où l’on pouvait croiser de jeunes saltimbanques en habits d’arlequin, ceux-là mêmes qui inspirèrent Picasso et le photographe Lucien Clergue. Cet imprimé joyeux se déploie sur un canevas de coton rustique.
Quittons Arles un instant pour découvrir « Avant le Mistral », un grand panorama planté en plein cœur du pays Arlatan et donnant à voir un horizon d’orage où fleurissent une multitude d’amandiers séculaires.
Avant le Mistral
« En allant aux Baux » est l’évocation d’une carte de la région, datant du 17ème siècle. Elle a été déployée et entièrement rebrodée sur un grand panneau de lin. Elle se décline également sur une toile naturelle marouflée sur papier peint.
En allant aux Baux
Tous les ruisselets se jettent tôt ou tard dans le fleuve qui traverse la ville et c’est avec « Reflet sur le Rhône » que la visite se poursuit. Ce dessin aquarellé se déploie sur une toile de lin, ainsi que sur une toile naturelle marouflée sur papier peint.
Reflets sur le Rhône
Dans les marécages en bord de Rhône, on trouve souvent de très beaux « Iris des Marais ». Les voilà fixés, ainsi que leur polychromie, sur un satin de coton à fond noir et un canevas de coton rustique à fond blanc.
Iris des Marais
Soleils
La ville d’Arles ne peut être évoquée sans penser à Vincent Van Gogh et ses somptueux bouquets de tournesols peints pour égailler la chambre de son ami Paul Gauguin venu lui rendre visite. Avec « Soleils », l’autre nom de ces fleurs mythiques, Christian Lacroix Maison célèbre cette amitié. Il s’agit d’un jacquard lustré, aux coloris chatoyants, dont l’envers est aussi beau que l’endroit.
Hortus
« Hortus » est un parc Arlésien inspiré du passé Romain de la ville. Il devient ici une folie de fleurs et de fruits s’entremêlant en une évocation d’une table de banquet antique. Il est imprimé sur une toile de lin et un papier peint panoramique.
Roubine
SurréArles’isme
« Roubine », est comme un de ces petits cours d’eau qui émaillent la région de ses eaux claires. Pour la figurer, nous avons pensé un velours tissé, graphique aux lignes soyeuses et ondulantes. Enfin, « SurréArles’isme » est une fresque débridée de fleurs sauvages et fantasques qui se déploie sur un grand panorama. C’est aussi une ode à cette ville qui se transforme sans cesse, tout en restant la même, attirant à elle toujours plus d’artistes et de talents.